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Rencontre avec Adrien, diplômé de KEDGE expatrié en Autriche
Fraîchement diplômé du PGE de KEDGE Business School, Adrien Etaix a rencontré les étudiants du pro-act Kedger Trotter pour une interview.
Bonjour, peux-tu te présenter en quelques mots ?
Bonjour, je suis Adrien Etaix, j’ai 24 ans, j’ai obtenu mon diplôme PGE à Kedge Marseille en 2017, ce qui fait donc de moi un alumni depuis quelques mois !
Je vis actuellement en Autriche pour effectuer un VIE pour le groupe Amaris, spécialisé dans le conseil en technologie et management.
Après ton diplôme à Kedge, qu’as-tu fais ? (Stages, premiers emplois…), et parallèlement, qu’est-ce qui t’as poussé à partir à l’étranger ?
J’ai eu la chance d’être en alternance chez Michelin lors de ma dernière année à Kedge, au département IT groupe, pour m’occuper de la communication interne des évolutions digitales du groupe.
A la fin de cette alternance, j'ai été contacté par Amaris pour un poste en VIE au sein de leur branche Digitale. Je suis donc devenu Digital Marketing Officer dans ce département, pour un poste qui me permet désormais de travailler dans plusieurs pays au fur et à mesure de l’évolution de nos projets.
Mon envie de partir à l’étranger s’est faite il y a deux ans. J’ai eu la chance de faire mon stage de césure à la CCI de Malaisie ou je suis resté un peu plus de 6 mois.
J’ai vraiment beaucoup apprécié ce moment en Asie: arriver dans un pays inconnu, c’est d’abord très effrayant, mais on se laisse aller petit à petit avec la culture du pays, les différences, et c’est ça qui m’a beaucoup plu, et qui m’a donné envie de repartir aussitôt rentré.
Quand on m’a proposé l’Autriche, je ne connaissais pas vraiment ce pays, et c’est ça qui me plaisait encore une fois. Arriver dans un pays qu’on ne connait pas ou peu, et avoir la chance de le découvrir à travers son travail.
Il faut savoir que l’Autriche hérite d’une culture germanique, assez dépaysant même en plein cœur de l'Europe, et que les gens en général peuvent se montrer un peu froid au premier abord, avant de vraiment s'ouvrir à vous une fois que vous êtes rentré dans leur cercle.
Peux-tu nous parler de ton métier ? Est-il en relation avec la formation que tu avais reçue à Kedge ?
Je travaille actuellement dans la branche Digitale de Amaris. Cette branche se partage en 3 grands pôles d'actions regroupant plusieurs équipes à l'international avec lesquels j'interagis au quotidien pour la réalisation de différents projets.
Les 3 pôles sont les suivants :
- Le digital tournée "Engagement" pour attirer de nouveaux clients et candidats chez Amaris, créer une interaction forte et innovante, et finalement fidéliser autour de nos offres et valeurs.
- Le digital à destination de la transformation "interne" du groupe, pour créer de nouveaux outils, conjointement avec nos équipes IT afin de digitaliser notre travail et nos interactions au quotidien.
- Et enfin le digital tourné vers les Datas et le monitoring, afin d’apprendre à connaitre de potentiels marchés, a comprendre les attentes clients et candidats et créer des leviers d'action en fonction.
Pour exemple, je me rappelle d’une campagne marketing faite en Novembre 2017, appelée « the world is yours », qui devait attirer des nouveaux talents chez Amaris.
On s’est demandé comment créer une campagne, une expérience digitale pour attirer les gens et galvaniser les étudiants pour des possibles stages ou CDD.
C’était donc une campagne avec un globe 3D ou si l’ont cliquait sur une destination on pouvait voir toutes les offres d’emploi ou de stage. C’était une campagne très réussie !
Si je devais mettre en perspective mon travail avec mes acquis à Kedge, je dirais que l'école m'a beaucoup appris en en terme de connaissances marketing, en brand management et en gestion de projet.
Elle m’a aussi beaucoup appris dans ma façon de communiquer avec les gens dans un groupe, de gérer des projets. Mon seul regret et de ne pas avoir eu forcément plus d'input "techniques" concernant le monde du digital, car ce sont précisément ces inputs avec lequel je travail au quotidien pour faire avancer mes projets.
Quelles sont, selon toi, les qualités essentielles pour effectuer ton métier ?
Selon moi, il faut d’abord beaucoup de curiosité. Dans ce métier, nous sommes amenés à travailler sur des sujets changeant, utilisant des technologies que nous ne connaissons pas au premier abord ou qui nous emmène sur des sujets jamais vus auparavant.
Pour la campagne The World Is Yours, j'ai du moi même développer un système de globe en 3d... en partant de rien, juste à trouver des solutions et à fouiller comment faire ce projet par rapport à la vision que j'en avais.
J’ai donc dû être curieux et me renseigner sur le sujet. Il faut, pour moi, se poser des questions sur la faisabilité, d’aller loin dans la curiosité et d’interroger les façons dont le projet peut se dérouler.
De la créativité également, il faut un côté « intuition », s’il y a une idée à pousser sur des sujets assez précis. Pour développer un projet lancer des idées, il faut être assez créatif !
Et enfin être force de proposition, ne pas hésiter à proposer des choses… Je me souviens de cours de marketing expérientiel, où l’on nous apprenait à faire des brainstorm et à proposer des choses.
Il faut oser oser et pouvoir proposer beaucoup d’idées et de solutions.
Ces 3 qualités, ainsi que l’innovation sont des bonnes qualités dans le milieu du marketing.
La culture d’entreprise est-elle différente lorsqu’on est expatrié ?
J'apprends à la découvrir comme je ne suis là que depuis 5 mois, mais j’ai la chance d’avoir rencontré des amis qui m’ont ouvert un peu plus facilement à la culture autrichienne.
C’est une culture germanique, donc plus structurée, plus organisée, et je dirais même fermée au premier abord. Cependant, je me suis rendu rapidement compte que ce n’était pas vraiment de la froideur, mais plus de la pudeur. Ils sont assez fermés s’ils ne connaissent pas les gens, mais dès qu’ils connaissent, ils sont plus ouverts et chaleureux.
Dans la vie professionnelle, c’est la même chose, j’ai eu l’occasion de travailler avec des managers Autrichiens, très froid à première vue, mais qui restent approchables. Comme j’ai dit précédemment, il faut les côtoyer pour apprendre réellement à les connaitre.
Est-ce que ton entreprise accueil des stagiaires ?
Pour moi il ne faut jamais hésiter à voyager, que ce soit en Autriche, ou n’importe où dans le monde, n’hésitez jamais ! Grâce aux stage, VIE ou autres vous aurez la chance de découvrir un pays, des gens, une culture etc…
Vous ressortirez grandi, avec plus de maturité de cette expérience tant au niveau personnel que professionnel.
Alors un conseil, voyagez, n’hésitez plus !
Interview réalisée par l'équipe du pro-act étudiant KEDGER TROTTER
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