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01/12/2022

Olivier Vojetta, diplômé de KEDGE et écrivain, sort son nouveau roman

Suite au succès de ses deux premiers livres "Courir encore" et " Sept endroits où disparaître", Olivier Vojetta (promo 2000) est de retour avec "Aimer encore" qu'il décrit comme une histoire d’amour en reflet à mi-chemin entre polar et roman sentimental.

Bonjour Olivier, pour commencer, pouvez-vous vous présenter ?

Je suis né à Nancy en 1976. Après mes études à KEDGE, je m’installe à Londres pour faire de la finance. Très vite, je réalise que faire danser les chiffres ne suffit pas. Je me mets à travailler la matière des mots. Je deviens un « slasheur », banquier le jour, écrivain la nuit. Quelques-unes de mes nouvelles ont été publiées en recueil, et mon roman Aimer encore paru en novembre 2022 est mon dernier bébé en date ! Je suis aussi chroniqueur littéraire pour le compte de grandes maisons d’édition (Gallimard, Fleuve, etc.) et animateur de l’évènement culturel « Philo Bistro » tous les mois avec l’Alliance Française de Sydney.

Écrivain est-il le métier que vous envisagiez de faire ?

Dans mon cas l’écriture n’est pas vraiment un métier, plutôt un style de vie. D’aussi longtemps que je me souvienne, j’écris tous les jours sans exception. Écrire les événements au jour le jour pour y voir clair, c’est forcément un must pour ne pas laisser échapper les nuances, les petits faits, même s’ils n’ont l’air de rien. Surtout dans le monde d’aujourd’hui. 

Où trouvez-vous votre inspiration ?

Dans la vie de tous les jours et dans mes rêves les plus fous. Dans les discussions aux tables de café et les faits divers dans les journaux. Et aussi dans les silences et les non-dits. Mon inspiration se nourrit à la fois des choses qui se voient et de ce qui est en creux, invisible. C’est quelque part entre les deux, à l’endroit de l’échancrure, que mes histoires se font. 

Pouvez-vous nous parler de votre roman ?

Aimer encore est avant tout une histoire d’amour en reflet ; une esquisse de la déchéance narcissique, à mi-chemin entre polar et roman sentimental. Je trouve passionnant les affres du cerveau à l’ère d’Internet, les personnes qui se rendent folles toutes seules. La faille narcissique, en un sens. Avec ce livre, mon ambition est de tendre un miroir à l’époque...

Où est-ce que l’on peut trouver votre roman ?

Comme c’est une petite maison d’édition qui vient de se lancer, il faut le commander depuis le site des éditions La Grande Vague. Je viendrai aussi à la rencontre des Bordelais.es lors d’une signature exceptionnelle au Cultura de Bègles-Bordeaux le mercredi 11 janvier de 10h à 18h (avec d’autres dates à travers la France). A vos calendriers et au plaisir de vous y rencontrer ! Merci.  

Où vous voyez-vous dans cinq ans ?

Malraux disait « mon meilleur roman, c’est ma vie ». Je voudrais exactement la même chose pour les cinq années à venir, une vie bien remplie. De livres à lire et à écrire. De rencontres à faire, d’expériences à vivre. Où je serai dans cinq ans ? 2027, c’est trop loin pour me projeter, je préfère me concentrer sur chaque jour où je peux entamer quelque chose de positif. 

Un dernier mot pour vos lecteurs… mais aussi pour les diplômés et étudiants de KEDGE ?

Merci infiniment pour votre intérêt dans ce que je fais. On dit souvent qu’un bon livre est un livre que les lecteurs finissent d’écrire, avec leur propre regard, leur imagination, leurs rêves. Je suis assez d’accord, et c’est comme cela que j’envisage l’écriture : je ne donne ni leçon ni conseil, je me contente de montrer. À chacun de décider ensuite quelle conclusion en tirer… 

 

Un bonjour tout particulier aux diplômés, étudiants et enseignants de KEDGE, à la team de La Ruche qui soutient mes livres et aux copains de la promo 1999 PGE et anciens d’Aquitaine Marketing Services (AMS).

 

J’espère que mon livre pourra être utile et apporter un éclairage différent sur les mécanismes de manipulation sur Internet, les points de bascule, les signaux d’alarme… Bonne lecture ! 

VOUS ÊTES NOMINÉ(E), VOUS LANCEZ UN PROJET, UNE START-UP ?

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