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06/06/2018

Un diplômé de KEDGE publie son second roman policier

Diplômé et animateur de l'antenne Lyonnaise de KEDGE Alumni, Charles Revue publie cet été son deuxième polar, qu'il a écrit en parallèle de son métier d'enseignant.

Bonjour Charles ! Pour commencer, parlez-nous de votre parcours scolaire : quelle formation avez-vous suivi à KEDGE et avant d'arriver à KEDGE ?
 
D'origine picarde, j'ai fait une classe prépa à Reims avant d'intégrer KEDGE (à l'époque Euromed Marseille) en 2003. C'est à l'occasion de ma scolarité là-bas que j'ai pu publier une première nouvelle, dans le cadre du projet Black Marsiho : un recueil de nouvelles policières écrites par des étudiants de l'école.
 
Racontez-nous votre parcours une fois vos études terminées : quels postes avez vous occupés ? Comment avez-vous partagé votre temps pour écrire ?
 
De 2007 à 2017, j'ai été consultant en management à plein temps, de Paris à Lyon. Un travail très prenant, qui a nécessité une organisation assez précise de mon temps pour pouvoir écrire en publier en parallèle "Ceux Qui Sont Restés", mon premier roman policier, sorti en 2016. En empruntant les codes du polar, "Ceux Qui Sont Restés" dénonçait l'abandon économique et social des petites provinces : combien sommes-nous à avoir vu notre ville d'enfance devenir un ghetto fantôme au fil des années ?
 
Aujourd'hui, vous publiez votre deuxième roman "La Censure aux trousses".
 
Je suis actuellement enseignant vacataire à emlyon business school, mais je garde effectivement en parallèle mon activité d'auteur, non sans mal pour ce qui est de la gestion du temps. Je suis particulièrement fier aujourd'hui de publier "La Censure aux trousses", un polar humoristique basé sur un réel débat de société au début des années 70, lors de l'arrivée des films pornographiques en France. Cela peut paraître fou aujourd’hui, mais à cette époque les films pornographiques passaient dans les cinémas "normaux" et les journalistes en publiaient des critiques dans les journaux ! Le phénomène ayant pris trop d'ampleur, une loi classant les films X a été mise en place fin 1975, non sans mécontenter les ardents défenseurs de la liberté d'expression ! Je trouvais donc amusant de mettre en scène cette époque où les esprits étaient incertains sur la bonne direction à prendre.
 
Situé en 1976, "La Censure aux trousses" raconte la collaboration forcée mais savoureuse entre deux femmes, une membre de la commission de censure et une réalisatrice de films érotiques, dans le but de démasquer un terroriste culturel qui impose de la pornographie dans les cinémas tous publics. C'est un pur divertissement d'été, sans vulgarité, avec beaucoup de rebondissements et d'humour : clairement ce que j'adore écrire. Au-delà du divertissement, le roman invite par écho à réfléchir sur l'actuelle liberté d'expression, par exemple sur les réseaux sociaux d'Internet.
 
Je cite souvent Jean-François Thery, ancien président de la commission de classification des films : « Celui qui demande si fort la censure pour les autres ne demande-t-il pas en réalité aux pouvoirs publics d’imposer aux autres ses propres valeurs, afin d’être sûr qu’il est sur le bon chemin ? Bref, ne demande-t-il pas à l’État de le protéger contre son mal de vivre et de lui renvoyer sous forme de modèle l’idée qu’il se fait de lui-même ?». Définir la bonne frontière entre l'interdiction pour protéger les valeurs collectives et l'interdiction pour satisfaire des mal-êtres individuels n'est pas une mince affaire...
 
Avez-vous d'autres projets à venir, que ce soit en tant qu'écrivain ou enseignant ?
 
J'ai actuellement pour projet de me professionnaliser dans l'enseignement supérieur, notamment via la rédaction d'une thèse en management. En parallèle, cela fait plusieurs années que je travaille sur un roman sur le monde du travail, avec pour principale difficulté de trouver l'équilibre entre la critique et le divertissement. Créer du suspense avec un tableau Excel, voilà mon challenge !
 
 
En quoi votre scolarité à KEDGE Business School vous a aidé à écrire ?
 
Ma scolarité à KEDGE m'a définitivement été profitable en termes de méthode et de rigueur : je pense maintenant savoir écrire des textes bien plus efficaces, tout en ayant préservé ma prose militante d'adolescent.
 
Autre chose à ajouter, un message à faire passer ?
 
J'invite les auteurs en herbe comme les confirmés à me contacter, pour échanges de bonnes pratiques, et parce que les auteurs ne doivent pas rester isolés !
J'espère que mes co-diplômés de Kedge se feront plaisir avec "La Censure aux trousses". Si le livre vous a plu, n'hésitez pas à en parler autour de vous et à laisser un commentaire sur le site où vous l'avez acheté, c'est ma meilleure publicité ! Du reste, "Ceux Qui Sont Restés" est toujours à la vente, sur Amazon ou en commande papier chez votre libraire !

 

Où trouver le roman de Charles ?

 
Le roman est disponible en version numérique chez Amazon, Kobo, FNAC, iBooks store et tous les principaux sites marchands. Tapez "La Censure aux trousses" et vous le trouverez tout de suite. Mais si vous voulez soutenir la petite plateforme d'édition qui le commercialise à la base, je vous invite à le télécharger chez Librinova, qui propose aussi une très belle version papier : 
 
 
Le livre pourra être commandé en librairie début juillet.
 

RÉSUMÉ :

 

"Juin 1976. Qui est Xylos, cet étrange criminel qui terrorise la population en insérant des scènes pornographiques dans les projections de cinéma tous publics ? Deux femmes que tout oppose, l’une membre de la commission de censure, l’autre réalisatrice de films érotiques, sont contraintes d’allier leurs forces pour le démasquer. Pour elles, le plus difficile ne sera ni les manipulations ni les courses-poursuites, mais bien de trouver un terrain d’entente. Pendant ce temps, les pièges que sème Xylos sur leur route se rapprochent toujours plus de leur intimité…

En empruntant les codes du polar, La Censure aux trousses offre en plus un cocktail léger et ensoleillé au doux parfum des années 70, chargé en rebondissements et en humour, le tout agrémenté d’une pointe de sensualité. À déguster frappé !"

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