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02/03/2020

Anne Laure, diplômée du MAI de KEDGE et expatriée à Londres

Dans le cadre de son pro-act nomade, Robin Rouvier, étudiant du PGE de KEDGE, part à la rencontre de nos diplômés installés en Europe du Nord afin de les questionner sur leur expérience à l'étranger.

"J’ai rencontré Anne Laure dans un bar à Chelsea, quartier à l’ouest de Londres, près de la Tamise" - Robin Rouvier

Peux-tu nous présenter ton parcours ?

Tout d’abord, j’ai fait un master à Skema et un stage de fin d’études en achat à l’Oréal. Je voulais continuer dans le monde des achats mais il était très difficile de décrocher un CDI dans ce milieu. Pour optimiser mes chances de faire carrière dans le domaine, j’ai intégré le MAI de Kedge, très prisé par les recruteurs du milieu.  En parallèle, j’étais en alternance chez Bristol-Myers Squibb.

Une fois diplômée du MAI, je suis partie vivre à Dublin mais la vie sur place n’était pas comme je l’imaginais. Au bout de 6 mois, j’ai alors décidé de m’expatrier à Amsterdam chez Reckitt Benckiser, une entreprise leader sur son secteur qui fabrique et distribue des produits d’entretien et des produits pharmaceutiques.

Après 3 ans passés aux Pays-Bas, il était temps pour moi de partir. J’ai alors pris 6 mois de congés sabbatiques pendant lesquels j’ai voyagé en Australie, en Nouvelle Zélande, en Nouvelle Calédonie et au Japon. Suite à ce périple, Reckitt Benckiser m’a proposé une opportunité d’évolution à Londres, j’y suis maintenant installée depuis quelques mois.

Qu’est-ce que le MAI t’a apporté que tu n’avais pas trouvé à Skema?

C’est un game changer. Il m’a permis de me positionner dans des entreprises qui ne m’étaient pas ouvertes sans la carte de visite du MAI. Je recevais beaucoup plus d’appels pour des entretiens, ce qui m’a permis d’intégrer Reckitt Benckiser. D’ailleurs, il y a énormément d’alumnis du programme, c’est une entreprise qui vient chercher une partie importante de ses collaborateurs en France.

Comment t’es-tu intégrée en Angleterre ?

Je connaissais quelques personnes sur Londres mais on ne peut pas compter là-dessus pour s’intégrer car la ville est très grande et les trajets peuvent vite dépasser 1 ou 2 heures. Du coup l’intégration se fait peu à peu, il faut lentement recréer un réseau et cela peut prendre du temps. En revanche, énormément d’alumnis de Kedge sont sur Londres, en particulier à Reckitt, ce qui est une véritable porte d’entrée d’intégration.

Quels conseils donnerais-tu à un Kedger qui souhaite s’expatrier ?

Just do It 

Si tu ne le fais pas, tu le regretteras certainement. C’est un réel challenge, ça peut marcher comme ne pas marcher mais ça vaut la peine d’être tenté. Si c’est quelque chose qui vous titille, alors faites-le !

Même si votre niveau d’anglais n’est pas exceptionnel, tant que vous arrivez à vous faire comprendre, vous pourrez rapidement vous améliorer et vous intégrer à la vie Londonienne.

Quels projets pour la suite ?

Je pense rester encore 2 ou 3 ans à Londres puis partir en Australie ou un autre pays chaud, continuer d’évoluer professionnellement. Dans le fond, je reste une personne carriériste alors je vais continuer d’évoluer peu à peu vers des postes de direction pour dans une dizaine d’années, quitter le monde de l’entreprise et monter mon business.

VOUS ÊTES NOMINÉ(E), VOUS LANCEZ UN PROJET, UNE START-UP ?

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